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Olivier Giroud a quitté la Californie pour retrouver les terrains français sous les couleurs du LOSC. À Los Angeles, c’est une autre figure du football européen qui prend symboliquement la relève, dans un rôle bien différent : Giorgio Chiellini devient copropriétaire du LAFC, club où il avait fini sa carrière de joueur.
Une légende défensive à la place d’un buteur
Giroud n’est resté que quelques mois à Los Angeles, mais son passage n’est pas passé inaperçu. L’annonce de son départ pour Lille a remis le club californien en lumière. Pourtant, la suite n’est pas un transfert ni une signature sur le terrain. C’est Giorgio Chiellini qui fait la une des journaux locaux, non pas en tant que joueur ou entraîneur, mais désormais comme copropriétaire du Los Angeles FC.
L’Italien, légende de la Juventus et de la Squadra Azzurra, avait mis un terme à sa carrière de joueur à la fin de l’année 2023 après une dernière pige avec le LAFC. Il avait ensuite brièvement intégré le staff technique du club pour aider durant la saison 2024. Mais visiblement, sa volonté de s’impliquer plus en profondeur était déjà bien présente.
Il l’explique lui-même avec simplicité : « Je me suis senti comme chez moi ici dès le premier jour. J’ai eu envie de m’investir à un autre niveau, et je suis vraiment fier de faire désormais partie des propriétaires du club. » À lire Luiz Araujo, la masterclass contre São Paulo
À 40 ans, Chiellini devient le 25e copropriétaire du LAFC. Et ce chiffre montre à quel point le modèle américain diffère de celui qu’on connaît en Europe. Là-bas, l’investissement collectif est courant, souvent composé d’anciens joueurs, de célébrités locales et de figures du sport. C’est aussi un signe de stabilité et d’ambition sur le long terme.
Pour les supporters de Los Angeles, c’est un nom qui pèse. Chiellini n’est pas le plus médiatique, mais il incarne le professionnalisme, l’amour du jeu et une forme d’élégance défensive rare, même en MLS où il a rapidement gagné le respect de tous.
Le LAFC poursuit sa route en MLS
Sur le terrain, le LAFC vit une saison raisonnable. Le club pointe actuellement à la septième place de la Conférence Ouest, en position de barragiste pour les séries éliminatoires. Avec un effectif correct et une tradition de jeu ambitieuse, le club ne vise pas simplement une participation : il rêve encore de titres.
L’arrivée de Chiellini parmi les décideurs n’est certainement pas anodine. C’est une transition symbolique vers une gouvernance où les anciens du jeu portent aussi les projets à long terme. À lire Alexsandro impressionne, les grands clubs regardent
À mon sens, c’est une belle manière de construire un club. Voir une légende comme Chiellini, discrète mais respectée de tous, continuer à faire avancer une structure qu’il connaît de l’intérieur, c’est une démonstration de fidélité et de vision. Et puis, il y met clairement du cœur.
Ce genre de trajectoire, entre terrain, vestiaire et salle de réunion, mérite qu’on s’y attarde plus souvent. Chiellini ne prend pas la place de Giroud, bien sûr, ils ne jouent pas le même poste ni le même rôle. Mais symboliquement, c’est comme si une page se tournait en douceur, avec toujours un grand nom pour guider ce club jeune, mais déjà ambitieux.
En attendant, à Lille, on est heureux de voir Giroud revenir. Mais à Los Angeles aussi, la passion du football continue, portée par ceux qui en connaissent toutes les ficelles :
- Chiellini, désormais copropriétaire du club
- Le club toujours en course en MLS
- Une vision à long terme avec des anciens sur et hors du terrain
Le football avance aussi de cette manière. En Europe, on regarde ça parfois de loin, mais pour moi, c’est une autre preuve qu’un grand joueur reste utile, même après avoir raccroché les crampons.